Le turnover moyen des cabinets de conseil en management tourne autour de 20-25% : chaque année, entre un cinquième et un quart des effectifs sont renouvelés. Ce qui est supérieur à la plupart des secteurs du marché de l'emploi, et qui est en quelque sorte inhérent au métier du conseil, dans lequel l'attrition voire le burnout sont assez importants.
D'où l'impérieuse nécessité de recruter en continu de la chair (plus ou moins à canon) fraîche, qu'il s'agisse de juniors sortant de l'école (et ignorant à peu près totalement en quoi consiste le boulot, c'est ce qui ressort de mon expérience de recruteur) ou d'expérimentés, issus de concurrents et attirés par un premium salarial, plus rarement par les "valeurs" spécifiques de leur potentiel futur employeur.
Un état de fait qui a connu, selon mes sources plutôt bien renseignées, une exception durant la crise entre septembre 2008 et septembre 2009 : certes, les jeunes diplômés poussés sur le marché du travail continuaient à se porter candidats, mais
Toujours est-il qu'en régime permanent, le taux élevé de renouvellement doit mettre la puce à l'oreille des juniors, qui doivent s'engager dans cette voie en pleine connaissance de cause : ils ont toutes les chances de faire dans le conseil un tout petit bout de chemin... avec, comme nous l'avons déjà vu (De la reconversion des consultants en management) moins de facilités de changement radical au fur et à mesure que leur carrière dans le conseil s'allonge.
D'où l'impérieuse nécessité de recruter en continu de la chair (plus ou moins à canon) fraîche, qu'il s'agisse de juniors sortant de l'école (et ignorant à peu près totalement en quoi consiste le boulot, c'est ce qui ressort de mon expérience de recruteur) ou d'expérimentés, issus de concurrents et attirés par un premium salarial, plus rarement par les "valeurs" spécifiques de leur potentiel futur employeur.
Un état de fait qui a connu, selon mes sources plutôt bien renseignées, une exception durant la crise entre septembre 2008 et septembre 2009 : certes, les jeunes diplômés poussés sur le marché du travail continuaient à se porter candidats, mais
- les cabinets avaient limité leurs recrutement de juniors à la portion congrue
- les consultants en fonction osaient peu aller voir ailleurs, de peur de la période d'essai fatale
Toujours est-il qu'en régime permanent, le taux élevé de renouvellement doit mettre la puce à l'oreille des juniors, qui doivent s'engager dans cette voie en pleine connaissance de cause : ils ont toutes les chances de faire dans le conseil un tout petit bout de chemin... avec, comme nous l'avons déjà vu (De la reconversion des consultants en management) moins de facilités de changement radical au fur et à mesure que leur carrière dans le conseil s'allonge.
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