jeudi 19 août 2010

Le consultant est un facilitateur

Entendu l'autre jour lors d'un entretien d'embauche (rassurez-vous, pas pour la première fois) : le consultant est avant tout un "facilitateur", en bref il est là pour faire le liant entre les différents acteurs internes et faire monter (et tenir dans la durée !) la mayonnaise des projets sur lequel il intervient. De là à dire qu'il est un passe-plat.

En clair : de l'abnégation, de la persévérance, un dynamisme à toute épreuve, une "happy face" de rigueur, à défaut de foi.

samedi 14 août 2010

Prolifération des consultants dans les séries TV

Car il faut sans cesse innover, avec des personnages aux profils nouveaux, les séries TV américaines, et particulièrement celles qui ont une dimension policière, font de plus en plus appel à des "consultants" pour épauler les forces de l'ordre : Fringe, Lie to me, Castle ou Eleventh Hour.

Il s'agit là de mettre à disposition de la police un don particulier, une expertise, une façon un peu différente de voir les problèmes. On y voit quelques similitudes avec les "consultants sportifs" qui écument les plateaux télévisés. Avec les consultants en management, et notamment leur travail au quotidien, beaucoup moins : disons-le tout de suite, notre taf est franchement moins glamour.

mercredi 11 août 2010

Le Blog du Consultant sur Wikio

Après à peine un mois d'existence, le Blog du Consultant fait son apparition dans le classement mensuel Wikio (plate-forme qui agrège les flux de plus de 360 000 blogs) :

  • 8337ème au classement général
  • 209ème de la catégorie Société
  • 30ème de la catégorie Emploi

La fiche complète se trouve ici : fiche du Blog du Consultant sur Wikio.

En espérant monter régulièrement dans ce(s) classement(s), et surtout gagner en visibilité et en notoriété, au cours des mois qui viennent...

dimanche 8 août 2010

Rions un peu avec Groland




Pour les jeunes consultants, je vous laisse deviner si le "golden coup de pied dans le cul" s'applique plus que les golden hello et parachute...

lundi 2 août 2010

De l'interchangeabilité des consultants

Un de mes collègues me faisait remarquer l'autre jour que l'adage "personne n'est irremplaçable" est encore plus vrai pour les (jeunes, surtout) consultants. Ce métier étant par essence "généraliste", les missions nécessitent finalement peu de connaissances de fond spécifiques à leur contexte, qu'elles soient sectorielles ou fonctionnelles.

N'en déplaisent aux clients, qui souhaitent avoir des consultants ayant l'expérience de leur métier : souvent, le job concerné requiert quelques notions qui s'acquièrent en quelques jours, voire quelques semaines. Car de fait, le conseil en management ne porte pas sur le fond, mais plutôt sur la forme.

Par ricochet, cela signifie que jusqu'à un certain grade, en fait jusqu'au moment où il a son petit porte-feuille de clients et/ou porte une offre, le consultant est largement interchangeable : au-delà de quelques mots-clés sur son CV (par ailleurs assez malléable au moment de la rédaction de la réponse à un appel d'offres), on le met quand il est disponible au bon moment sur la propale qui traîne. Tout ceci ne joue pas bien sûr en faveur d'un développement de carrière bien construit et tenant compte des aspirations du consultant : le staffing (l'attribution des missions), c'est principalement de la loterie.

Ah bien sûr, cela ne s'applique pas au consultant, et souvent à son grand regret, qui est depuis longtemps en mode régie chez le même client (i.e. un intérimaire de luxe) et qui a fini par devenir irremplaçable aux yeux de ce dernier, qui n'a jamais réfléchi au transfert de compétences vers des ressources internes, et que par ailleurs l'associé dudit consultant, souvent malgré ses relances insistantes, n'a pas cru bon d'organiser la rotation (et puisqu'on vous dit que le client ne veut pas changer !).