jeudi 15 juillet 2010

C'est quoi un consultant ? (premier épisode d'une looooongue série)

Rentrons tout de suite dans le cœur du sujet du blog. Une petite requête « c’est quoi un consultant » (avec ou sans guillemets) dans Google montre que je ne suis pas le premier à poser la question. Un rapide coup d’œil aux premières réponses montre que pour beaucoup, c’est le flou total… ou au contraire, c’est entendu : un consultant, c’est un programmeur informatique qui travaille pour une SSII !

Thomas Legrain donne un indice dans son article « A quoi sert un consultant ? » (première page de résultats Google) :

La principale valeur ajoutée d’un consultant c’est d’apporter un regard extérieur que les collaborateurs ne peuvent pas apporter…pour la simple raison qu’ils sont dedans !

Sympa, mais un peu vague. Ah, disons le tout net : vous n’êtes pas ici sur un blog professionnel. Je n’ai rien à vendre, et mon objectif n’est certainement pas d’expliquer à des clients potentiels à quoi pourrait leur servir un consultant ou les convaincre de franchir le pas, parce qu’un consultant c’est cool en fait, c’est pas si abscons que ça, et puis, ça vaut bien son TJM. Donc j’essaierai au maximum d’éviter tout bullshit et toute formulation grandiloquente quant à la « valeur ajoutée d’un consultant ».

JGP va un peu plus loin dans son article « Dis Tonton JGP, c’est quoi un consultant ? » (toujours sur la première page de résultats de Google) :

Mais qu'est-ce qu'un consultant ?

C'est un concept un peu fourre-tout qui, en première (mais pas trop mauvaise) approximation, désigne une personne de l' "extérieur" que l'on (un gouvernement, une entreprise, voire un particulier) sollicite, pour son expertise et/ou son savoir-faire et/ou son entregent, pour aider à résoudre (complètement ou partiellement) un problème. L'extériorité signifie qu'en général (et ça vaut mieux, pour des raisons d'objectivité) le consultant n'a pas d'intérêt personnel dans la problématique sur laquelle il est sollicité. Il ne s'agit bien sûr pas d'un titre officiel, et tout le monde peut être consultant.

Je suis assez d’accord avec le côté « fourre-tout ». Mais JGP ne se mouille pas trop, avouant un peu plus loin qu’il mélange « les choux et les carottes » en mettant dans le même sac les McKinsey, Tata, Kroll ou Accenture. Je comprends cependant que le sujet de son article, vu son blog, n’est pas exactement de répondre à la question telle que je (me) la pose. J’aurais quand même apprécié qu’il décrive quelque part ce qu’il fait au quotidien, lui qui se présente comme « consultant », et qui promet à la fin de l’article susmentionné qu’il va décrire « quel type de consultant » il est. J’ai cherché un peu sur son blog, mais j’ai rien trouvé de bien concret.

Première conclusion : le dénominateur commun des différents essais de définition que l’on trouve çà et là, c’est le côté « extérieur » du consultant. En gros, il n’est pas salarié de l’entreprise pour laquelle il travaille au quotidien ; un « prestataire » en quelque sorte, qui peut intervenir sur différents types de problèmes qu’a son client. Mais ensuite, ça diverge un peu…signe que j’ai peut-être choisi un thème intéressant pour le blog ! Affaire à suivre…

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