samedi 2 octobre 2010

Leader mondial du conseil

Nombre de cabinets ont tendance à se présenter comme des "leaders" du conseil (en précisant ou pas dans quel domaine), profitant certainement du flou qui existe dans le périmètre exact de ce que cela recouvre... ou jouant sur le fait qu'ils appartiennent à des entités qui ont des activités autrement plus volumineuses par ailleurs (intégration, outsourcing, où les contrats accumulent très vite les zéros).

Sans parler de la localisation géographique : hors exception, le conseil en management est quelque chose de très "national" ; en tout cas en France, on est très franchouillard. Mais les cabinets (du moins ceux qui sont présents hors de nos frontières) aiment à rappeler qu'ils sont présents à droite et à gauche, ça fait toujours bien. Et puis un leader, c'est forcément international. Du coup quand on dit qu'on est leader, c'est en France, en Europe, dans le monde ?

La quantité fait-elle la qualité ? Inutile de rappeler que de grosses équipes ne sont pas synonymes de missions à forte valeur ajoutée, et je dirais même que c'est le contraire : ça implique à faire du volume, quitte à sacrifier le TJM sur de la PMO ou de l'AMOA. Car les petites missions très courtes et "stratégiques" (non, sans rire...) c'est sympa pour les consultants qui les font, mais vu des associés, c'est pas l'optimum commercial.

Est-ce qu'être un leader, c'est avoir un positionnement assumé, être exigeant et savoir refuser de faire du chiffre au profit de la qualité ?

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